Pourquoi il ne faut jamais couper un avocat avec un couteau en métal ?

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Publié le 15 septembre 2024 à 06h02
Pourquoi il ne faut jamais couper un avocat avec un couteau en métal ?

J'ai rencontré récemment Benoît Carcenat, chef étoilé et fin connaisseur des produits, lors d'un atelier culinaire dans un restaurant où il partageait ses astuces de chef avec passion. Alors que je m'apprêtais à découper un avocat avec mon couteau traditionnel en acier, il s'est approché, sourire en coin, et m'a lancé :

« Ne fais pas ça malheureux ! L’avocat, c’est un peu comme le vin. Si vous utilisez le mauvais outil, vous risquez d’en gâcher toute la finesse. » Intrigué, je lui ai demandé de m’en dire plus. Découvrez !

Le conseil du chef : évitez le métal !

Pour Benoît Carcenat, couper un avocat avec un couteau en métal, c’est comme ajouter du vinaigre à un dessert : une faute de goût. « Le métal et l’avocat ne sont pas faits pour s’entendre. Ce n’est pas qu’une question de trancher le fruit, c’est chimique. Le fer et le cuivre dans les lames métalliques réagissent avec les enzymes de l’avocat et, résultat, ça s’oxyde plus vite. Tu veux un avocat qui reste vert et appétissant ? Passe au couteau en céramique ou en plastique,» explique-t-il.

Benoît Carcenat est catégorique : « Quand tu passes ton couteau en métal, tu trahis un peu le produit. Il y a un dicton que j’aime bien : « Il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. » Dans ce cas, il ne faut pas condamner l’avocat à brunir avant même de l’avoir goûté ! »

Les astuces de Benoît pour un avocat parfait

Pour lui, la technique est tout aussi importante que l’outil. « La première chose, c’est de bien choisir son avocat. Il doit être juste mûr, ni trop mou, ni trop ferme. Ensuite, quand tu le coupes, sois délicat. Je vois trop de gens qui maltraitent ce fruit. Tout ce qui est fait dans la précipitation, est mal fait. »

Alors, comment fait-il ? « Personnellement, je préfère un petit couteau en céramique. Je fais une incision tout autour du noyau, je fais tourner les deux moitiés et le noyau se déloge facilement. Et si tu veux conserver une moitié, laisser toujours le noyau dans celle que tu gardes au frais, c’est une petite astuce qui marche bien. »

Une philosophie culinaire

Au-delà de l’avocat, Benoît Carcenat adopte une philosophie où la précision des gestes et des outils fait toute la différence. « En cuisine, il y a des règles simples mais efficaces. Comme dans la vie, les petits ruisseaux font les grandes rivières. Tu veux un bon plat ? Commencez par respecter les bases : un couteau adapté, des produits frais, et beaucoup de soin. C’est comme ça que tu sublimes même les ingrédients les plus simples. »

Ce n’est pas étonnant, quand on sait à quel point ce fruit est devenu incontournable. En fait, le marché mondial de l’avocat devrait croître à un taux annuel composé de 6,2 % au cours de la période 2017-2027. Une ascension fulgurante qui prouve que l’avocat n’est pas prêt de quitter nos tables.

Et au moment où je m’apprêtais à tester cette fameuse technique, il m’a regardé avec malice et une conclusion : « L’avocat, c’est comme une œuvre d’art, si tu ne lui donnes pas les outils pour s’exprime, tu passes à côté de sa vraie beauté. Alors, à toi de jouer maintenant ! »

Info : conservez l’autre moitié

Benoit Carcenat m’a aussi glissé une autre astuce : « Ajoutes quelques gouttes de jus de citron sur la surface de la moitié d’avocat que l’on conserve. Mais vas-y doucement, hein ! Trop de citron et tu dénatures tout. Il faut trouver l’équilibre. Chaque chose en son temps, et surtout, en sa juste quantité. »

Grâce au chef, je n’ai plus jamais regardé un avocat de la même manière, et depuis ce jour-là, mon couteau en céramique occupe une place de choix dans ma cuisine. Je vous invite à suivre ses conseils pour déguster des produits toujours sains.

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