10 bienfaits de la mangue pour la santé et la peau

Des polyphénols pour contrer les maladies

La mangue ne se contente pas d’être savoureuse et appétissante, elle est aussi particulièrement bénéfique pour la santé. Ce sont surtout les polyphénols qu’elle renferme – dans la peau, la chair et même le noyau – qui méritent toute notre attention. Ces composés d’origine végétale agissent comme des protecteurs de nos cellules : ils limitent les altérations de l’ADN, ralentissent le vieillissement cellulaire et pourraient contribuer à prévenir des maladies aussi sérieuses que le diabète de type 2 ou certains cancers. Astuce : gardez la peau si la mangue est bio et bien lavée — c’est là qu’il y a le plus de polyphénols !

Le plus notable ? Ces bienfaits sont déjà perceptibles avec une consommation régulière, sans qu’il soit nécessaire de manger des mangues tous les jours. Une belle portion de temps à autre suffit à faire pencher la balance du bon côté.

Une digestion plus fluide, naturellement

Qui n’a jamais ressenti ce désagrément d’un transit ralenti ? Constipation, ballonnements, ventre lourd… La mangue a de quoi apaiser tout cela. Comme nous l’explique la diététicienne Charline Wirth, grâce à sa richesse en fibres solubles, elle forme dans l’intestin une sorte de gel doux qui facilite le passage des aliments. Et ce n’est pas tout.

En plus de ça, elle contient une molécule – la mangiférine – qui stimule les intestins en douceur. Rien d’agressif, juste ce qu’il faut pour relancer la machine. Elle aide aussi le foie à mieux travailler. Petite cerise sur le gâteau : elle combat certains parasites intestinaux.

Des yeux qui voient loin (et bien)

Un fruit bon pour les yeux ? Absolument. Une portion de mangue (environ 150 g) couvre près du quart des apports journaliers recommandés en vitamine A. Or, cette vitamine est essentielle pour la vision : elle prévient la cécité nocturne, réduit les troubles de la réfraction et protège de la sécheresse oculaire. Pensez à l’ajouter en petits dés dans un yaourt ou une salade de fruits maison, c’est simple et ça change tout.

Mais ce n’est pas tout. Grâce à la cryptoxanthine, un pigment antioxydant présent en quantité dans la mangue, ce fruit contribue à prévenir la dégénérescence maculaire, une maladie oculaire liée à l’âge. De quoi garder les yeux grands ouverts, même au fil des années.

Un coup de cœur pour… le cœur

Le cœur aussi a ses préférences, et il semble bien que la mangue en fasse partie. Ce fruit aide à réguler les lipides sanguins – comprenez ici le cholestérol et les triglycérides – et limite l’inflammation, deux facteurs clés des maladies cardiovasculaires. Évidemment, ça ne remplace pas une bonne hygiène de vie, mais ça fait clairement partie des petits gestes qui comptent.

Encore une fois, c’est la fameuse mangiférine qui entre en scène : elle agit comme un bouclier contre les excès lipidiques et favorise un meilleur équilibre vasculaire. Une poignée de tranches de mangue, et votre cœur vous remercie (en silence).

Gastrite ? La mangue vous apaise

Des brûlures d’estomac, une gêne après les repas, une sensation de trop-plein ? Derrière ces symptômes se cache parfois une gastrite. Et là encore, la mangue a plus d’un tour dans son noyau. Elle agit un peu comme un pansement naturel : doux et franchement agréable à consommer.

Grâce à la mangiférine et à la benzophénone, elle apaise la muqueuse gastrique et réduit la production d’acide. Une solution douce, sans effets secondaires, qui séduit de plus en plus ceux qui cherchent à soulager leur estomac naturellement.

Peau nette, éclat en prime

C’est peut-être le bienfait le plus visible, au sens propre du terme : la mangue embellit la peau. Non seulement elle aide à désobstruer les pores (une aubaine pour les peaux à tendance acnéique), mais elle favorise aussi une meilleure production de sébum grâce à sa teneur en vitamine A. Résultat : une peau plus souple, mieux hydratée, et visiblement plus saine avec même une action anti-rides. Astuce : mélangez la pulpe avec une cuillère de miel pour un masque hydratant maison rapide et pratique.

Pour les plus curieux, il est même possible d’appliquer directement un peu de pulpe sur le visage – 10 minutes suffisent – pour un effet « coup d’éclat » express. Et son bêta-carotène, véritable filtre naturel contre les radicaux libres, protège en profondeur les tissus cutanés.

Une immunité boostée, sans effort

En période de fatigue ou de changements de saison, notre système immunitaire mérite un petit coup de pouce. Les mangues, avec leur couleur éclatante, sont chargées de caroténoïdes, ces pigments qui stimulent les défenses naturelles.

Leur rôle est double : protéger les cellules du stress oxydatif et renforcer les barrières immunitaires. Une simple portion suffit pour renforcer la garde… sans devoir avaler des comprimés à la chaîne.

L’inflammation sous contrôle

La mangue ne soigne pas les maladies inflammatoires chroniques, bien sûr, mais elle peut contribuer à en atténuer les symptômes. Colite ulcéreuse, maladie de Crohn, douleurs intestinales : ses composés actifs modèrent les réactions inflammatoires et limitent les dégâts cellulaires. Dit autrement : elle aide à calmer l’intestin quand il s’emballe, sans passer par un traitement lourd.

Leur effet calmant s’exerce notamment sur les prostaglandines et cytokines, des substances souvent responsables de douleurs et d’inconfort. Une sorte de pansement naturel.

Diabète : une mangue, mais bien choisie

On pense parfois à tort que la mangue est trop sucrée pour les personnes diabétiques. En réalité, elle a un indice glycémique modéré (entre 41 et 60) et contient beaucoup de fibres, ce qui ralentit l’absorption des sucres. L’idéal selon Charline Wirth : la consommer en fin de repas, accompagnée de protéines ou d’un yaourt nature, pour limiter le pic glycémique. Plus étonnant encore : ses feuilles, consommées en décoction, ont montré des effets bénéfiques sur la régulation de l’insuline.

Autrement dit, loin d’être interdite, la mangue peut faire partie intégrante d’une alimentation adaptée… à condition de respecter les portions, bien sûr.

Collagène, jeunesse et fermeté

On l’oublie parfois, mais la vitamine C joue un rôle capital dans la production de collagène, cette protéine qui donne à notre peau son élasticité et sa fermeté. Et devinez quoi ? La mangue en regorge.

En la consommant régulièrement, on aide donc la peau à rester tonique, à limiter l’apparition des rides et à conserver un aspect jeune plus longtemps. Et ce n’est pas une promesse en l’air : des études sur des extraits de feuilles de manguier ont même observé une réduction de l’acné. Prometteur, non ?

Comment savourer la mangue ? Plusieurs façons d’en profiter

Ce qu’on aime avec la mangue, c’est qu’elle s’invite partout, du petit-déjeuner jusqu’au dîner — et même au-delà. Dès le matin, elle éveille un yaourt grec, sublime une tartine ou colore un pudding de chia. À midi, elle apporte une note ensoleillée à une salade de poulet ou se mêle à merveille à une sauce bien relevée. Le soir venu, elle s’associe volontiers à un filet de poisson ou s’intègre dans un plat de céréales.

Et pour le dessert ? En smoothie ou accompagnant une glace au lait de coco, elle fait toujours son effet. Même dans les verres, elle brille : jus maison, granité ou cocktail, la mangue sait décidément tout faire avec une aisance déconcertante.

Ce que contient vraiment une mangue (pour 100 g)

La mangue est-elle recommandée en cas de SIBO ?

Pas systématiquement. Elle a ses qualités — fibres, vitamines, douceur naturelle — mais elle cache aussi des sucres fermentescibles, comme le fructose et parfois des fructanes, qui peuvent réveiller les symptômes du SIBO : ballonnements, gaz, douleurs… On la croit inoffensive, elle ne l’est pas toujours. Le mieux ? Y aller mollo, une petite portion à la fois, et écouter ce que dit le ventre. Si ça coince, on évite. Sinon, pourquoi pas — avec modération, et un avis médical en poche si besoin.